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Entre Touraine et Cheverny
A cheval sur les territoires de Touraine et Cheverny, le Clos du Tue Bœuf produit des vins sur la seule appellation Cheverny.
Les parcelles situées sur le territoire de l’appellation Touraine produisent désormais des Vins de France.
Le vignoble du Tue-Bœuf se divise en deux parties :
- 11.2 ha sur la commune des Montils composant le Clos historique du Tue-Bœuf : 9.5 en AOC Cheverny (Pinot Noir, Gamay, Sauvignon blanc, Fié gris, Chardonnay, Orbois) ainsi que 1.70 ha en Vin de France (Romorantin, Pineau d’Aunis, Pinot gris) ;
- et 3,25 ha sur la commune de Monthou-sur-Bièvre, village voisin, en Vin de France (Côt, Pineau d’Aunis, Gamay, Meslier, Sauvignon blanc, Orbois).
Le Clos du Tue Bœuf a la particularité de se trouver sur un terroir composé d’argile à silex sur craie de Blois sur des côteaux sud/sud-est dominant le Beuvron. Les Romorantin, un peu excentrés, sont eux plantés sur des sables.
Sur le plateau de Monthou, le Brin de Chèvre et la Guerrerie sont sur des terroirs d’argile à silex tandis que le Buisson Pouilleux et le Petit Buisson sont sur des sables avec graviers.
Isolées d’autres zones agricoles, les vignes du Tue Bœuf sont insérées dans une mosaïque de friches et de bois qui entretiennent un écosystème équilibré.
L’âge des vignes varie d’un endroit à l’autre mais se situe entre 1 et 115 ans, avec une majorité de vignes issues du projet de renouvellement du vignoble établi dans les années 60’ par Jean et Solange afin de pouvoir passer du labour à cheval à la mécanisation.
La densité de plantation est intimement liée à ce processus également : le Clos du Tue-Bœuf est planté à 4500 ceps à l’hectare tandis que sur le plateau de Monthou, la densité est plus forte : 6500 à 7500 pieds à l’hectare. On complète notre travail du sol au tracteur par la traction animale qui permet une meilleure maitrise du labour sur les vignes à forte densité, et systématiquement sur les vieilles vignes.
Chaque parcelle ayant une singularité est vinifiée à part, afin de représenter le vin d’un endroit ; ceci en ramassant une parcelle en entier, sans subdiviser la récolte en fonction des cépages. Ainsi, chaque année, 13 cuvées issues d’une parcelle ou d’une unité géologique voient le jour.
Une structure de négoce
Dans les vignes, le gel de plus en plus présent complique le travail viticole en fatiguant les vignes et en amenuisant le matériel végétal et les rendements, ce qui nous a poussés à monter une structure de négoce en 2003. Le projet de cette structure nous permet de pouvoir continuer à produire du vin en l’assemblant à nos raisins dans certains cas (Pineau d’Aunis…) ainsi qu’en s’essayant à la vinification de nouveaux cépages (Aligoté en 2018).
En parallèle, le chai accueille également des raisins achetés sur pieds à des vignerons de la vallée du Cher afin de produire les vins génériques (Vin Blanc, Vin Rouge et Vin Rosé) qui se boivent dans leur prime jeunesse exprimant le fruit : des vins simples et honnêtes, dans la trajectoire d’une philosophie de vins de soif.
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Les vins blancs
Les vins rouges et rosés